
3,9 millions
d’habitants
au 1er janvier 2022
soit 5,9 % de la population de France métropolitaine
23 597 habitants supplémentaires chaque année
3,9 millions
d’habitants
au 1er janvier 2022
soit 5,9 % de la population de France métropolitaine
+23 597
habitants chaque année
entre 2016 et 2022
En 2022, les Pays de la Loire comptent 141 584 habitants de plus qu’en 2016. La hausse, de 0,62 % en moyenne annuelle, est plus soutenue qu’au niveau national (0,35 %). La région se place au 3e rang en France pour son dynamisme démographique, après la Corse et l’Occitanie.
La hausse de la population ligérienne résulte en premier lieu de l’excédent migratoire de 0,50 % par an : les arrivées dans la région sont plus nombreuses que les départs. Le solde naturel de 0,12 % par an reste tout juste positif : le nombre de naissances est supérieur à celui des décès. Cependant, le solde naturel se réduit année après année du fait de :
Sur l’année 2023, les prévisions de l’Insee montrent un solde naturel qui serait désormais négatif.
Deux départements des Pays de la Loire voient leur population augmenter nettement entre 2016 et 2022 : la Loire-Atlantique (+1,08 % par an) et la Vendée (+0,87 %), qui figurent respectivement au 5e et 9e rangs des départements métropolitains. En Maine-et-Loire, la hausse, plus mesurée (+0,35 % par an), est désormais identique à celle enregistrée au niveau national. La population diminue très faiblement (-0,12 %) en Mayenne et en Sarthe (-0,04 %).
La Loire-Atlantique et la Vendée absorbent ainsi respectivement 65 % et 25 % de la hausse de population régionale. Les ressorts de la croissance ne sont cependant pas tout à fait les mêmes sur ces deux territoires littoraux. En Vendée, l’excédent migratoire explique la totalité de la hausse de population et le solde naturel est négatif. En Loire-Atlantique, solde naturel et solde migratoire contribuent à la croissance du nombre d’habitants. Toutefois, l’apport du solde migratoire s’accroît d’années en années et est désormais plus du double du solde naturel. En Mayenne et en Sarthe, les soldes naturels et migratoires sont désormais négatifs entraînant le très léger recul de la population. Le Maine-et-Loire est dans une situation intermédiaire puisque ses soldes naturel et migratoire sont quasiment identiques, positifs mais réduits.
Variation annuelle moyenne de la population (%) | due au solde naturel (%) | due au solde migratoire (%) | |
---|---|---|---|
Loire-Atlantique | +1,08 | +0,31 | +0,77 |
Maine-et-Loire | +0,35 | +0,18 | +0,17 |
Mayenne | -0,12 | -0,04 | -0,09 |
Sarthe | -0,04 | -0,01 | -0,03 |
Vendée | +0,87 | -0,19 | +1,06 |
Pays de la Loire | +0,62 | +0,12 | +0,50 |
En Loire-Atlantique, la dynamique est installée sur l’ensemble du territoire. Toutes les intercommunalités gagnent de la population. En Vendée, le nombre d’habitants progresse sauf à l’extrême sud-est. En Maine-et-Loire, la situation est plus contrastée avec des EPCI qui perdent de la population à l’est et au nord-ouest. En Mayenne, seule la CA de Laval Agglomération conserve encore une dynamique positive. En Sarthe, les gains de population se concentrent désormais autour de la métropole du Mans.