Filière recyclage des DAE : les entreprises régionales

En Pays de la Loire, près de trois emplois sur quatre sont concentrés dans les installations de tri et de préparation des déchets en vue du recyclage. Il s’agit essentiellement de déchèteries professionnelles, de récupérateurs de métaux et d’installations de transit intervenant en amont de la phase de recyclage. Les installations telles que l’Ecopôle de Cheviré (44), Barbazanges Tri Ouest (44), Séché Environnement (53) ou encore Valor Pôle (72) sont d’importants sites dans le domaine.
La régénération plastique est la seconde catégorie la plus représentée, soit 14 % des emplois. La majeure partie d’entre eux opère sur le marché du recyclage du PVC. Parmi les principaux employeurs, Suez RV Plastiques Ouest (49 et 72), Paprec Plastique (49) ou encore Polyrex (85). Notons également la présence de Trioworld (49), spécialisée dans le film plastique agricole, l’entreprise a la particularité d’être à la fois plasturgiste et régénérateur.

Les déchets de bois, également appelés « bois en fin de vie », désignent les matériaux constitués majoritairement de bois qui incluent les déchets de bois d’origine professionnelle : les emballages (palettes), les résidus de l’industrie de la seconde
transformation du bois, le mobilier.
Selon l’Observatoire TEO, la valorisation des déchets de bois est significative en région, avec une consommation en 2022 de 170 000 tonnes/an de déchets de bois, dont 80 000 tonnes utilisées par l’industrie du panneau. L’industrie du panneau désigne l’ensemble des entreprises fabriquant des matériaux en panneaux à partir de bois, de plastiques recyclés ou d’autres composites. Ces panneaux, utilisés dans l’ameublement ou l’emballage, sont produits par assemblage de particules, de fibres ou de feuilles, souvent liées par des résines. Cette filière joue un rôle clé dans le recyclage, notamment en réintégrant des déchets industriels et en post-consommation dans de nouveaux matériaux.
Bien que la valorisation des déchets bois représente un levier important pour l’économie circulaire en région, son développement reste contraint par les difficultés économiques de certains acteurs.