Le Bio
10,75 % des surfaces agricoles en bio en Pays de la Loire
Les Pays de la Loire, 4e région française pour la culture biologique
En 2022, la part de la superficie agricole utilisée (SAU) en bio ou conversion s’élève à 10,75 % en région, pour un taux national de 10,7 %. Avec 262 661 hectares, les Pays de la Loire sont la 4e région française pour la surface cultivée en bio et en conversion. Les premières régions sont Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Corse et l’Occitanie.
La surface agricole utilisée (SAU) bio et en conversion en 2022
Part de la SAU totale | |
---|---|
Loire-Atlantique | 22 % |
Maine-et-Loire | 14 % |
Mayenne | 9 % |
Sarthe | 6 % |
Vendée | 12 % |
Pays de la Loire | 10,75 % |
Source : ORAB, Agence Bio
Un leadership en production animale
En 2022, 4 341 exploitations soit 19 % de l’ensemble des exploitations agricoles ligériennes sont orientées en bio ou en conversion.
La région est 4e en nombre d’exploitations en production animale bio, derrière l’Occitanie, l’Auvergne-Rhône-Alpes et la Nouvelle-Aquitaine. Elle est la 1re région productrice en nombre de têtes bio et conventionnelles. Avec 30 % de la production régionale, la production laitière domine les productions animales bio suivie par la production bovine (26 %). La filière avicole représente un quart de la production totale de la région. Au niveau national, la région des Pays de la Loire est 1re en nombre de poulets de chair bio et en vaches laitières, 2e en poules pondeuses, 3e en truies et vaches allaitantes.
Concernant les productions végétales, la région s’illustre par une grande diversité de cultures (maraîchage, viticulture, arboriculture, plantes à parfum aromatiques et médicinales, grandes cultures). Elle se classe également au 3e rang en surfaces fourragères.
Une forte régression du marché bio en 2022
En France, quels que soient les circuits de distribution, l’année 2022 est marquée par une diminution du marché bio. Bien que le nombre d’exploitations et les SAU bio augmentent par rapport à 2021 aussi bien en Pays de la Loire (+2 % et +3 %) qu’en France (+3,7 % et + 3,3 %), le nombre de transformateurs et de distributeurs diminue. L’impact de l’inflation des prix des produits alimentaires sur la consommation des produits bio ont entraîné une déconsommation en volume. Celle-ci a été aggravée par une restriction de l’offre chez les distributeurs en GMS et par la fermeture de plusieurs magasins spécialisés bio. La tendance à la baisse des conversions AB peut aussi expliquer ce constat.